Vers le tracé du circuit imprimé

Le schéma étant intégralement tracé sous Orcad Capture, il faut maintenant assurer la transition entre le logiciel de saisie de schémas et celui de routage de cartes.

C'est une étape qui nécessite une attention toute particulière et qui consiste à associer une empreinte à chacun des symboles du schéma.

L'empreinte physique est la représentation en vue de dessus du composant tel qu'il se présentera sur le circuit imprimé. D'une façon générale, une empreinte est constituée :

- de pastilles (percées ou non) destinées à recevoir les broches du composant et assurer une liaison électrique entre celles-ci et les couches de cuivre du circuit imprimé.

- d'un dessin, la sérigraphie, représentant le composant en vue de dessus en respectant des dimensions précises.

- d'un contour précisant au logiciel de routage la place à réserver au composant sur le PCB.

Une empreinte en détails.

 

Pour un composant visible sur le schéma, plusieurs empreintes physiques peuvent convenir en fonction de la technologie retenue.

Prenons l'exemple des capacités de 100nF présentes dans le schéma de l'amplificateur audio. La figure suivante illustre montre différentes capacités réelles, non polarisées, ayant une valeur de 100nF.

Ce qui différe :

- les matériaux en particulier le diélectrique,

- la tenue en tension,

- la technologie traversante ou montée en surface (CMS = composant monté en surface; SMD = surface mounted device).

La figure ci-dessous montre qu'à un symbole peuvent correspondre différentes possibilités d'empreintes physiques en fonction de la technologie choisie et de la tenue en tension :

Exemples de capacités réelles de 100nF

A noter que les dimensions de ces composants sont très différentes puisque la capacité céramique en boitier 0603 mesure 1.6mm x 0.8mm alors que la capacité en polypropylène tenant 300v en tension mesure, vue de dessus, 8.5mm x 26.5mm. Pour avoir une idée de la taille réelle de chacune des empreintes, il faut imaginer tous les intitulés &Comp de la même taille.

A savoir également qu'à technologie égale, le volume d'une capacité est proportionnel à la valeur de sa tenue en tension.